NOUNA :L’ASSOCIATION BURKINA CAMP DE L’ ESPOIR RENFORCE LA PAIX ET LA COHÉSION SOCIALE DANS QUATRE (4) COMMUNES DE LA KOSSI.

L »ABCE a organisé, du mardi 20 au jeudi 22 septembre 2022 ,une session de formation dans la salle des réunions de la mairie de Nouna .
A l’occasion, plus de 150 participants issus des quatre communes telles que Kombori,Dokuy , Nouna et Bourasso ont été formés sous le thème  » Gestion des conflits et de la promotion de la cohésion sociale des jeunes et des femmes ». C’est Harouna Zerbo,le secrétaire général de la mairie de Nouna et Nestor Barro ,le protocole provincial qui ont animé ce renforcement des capacités des acteurs .

Une vue du présidium

En effet,la consolidation de la paix dans la province de la Kossi est l’une des préoccupations majeures du moment. Car le contexte actuel national est marqué par la dégradation du climat social et la destruction du vivre-ensemble.
L’ABCE en est fait son cheval de bataille à travers des séries de formation dans les les dix(10) communes de la Kossi.

L’un des responsables de l’ABCE , a justifié la nécessité de tenir cette formation ,car la situation actuelle recommande une union sacrée et le patriotisme de l’ensemble des filles et fils. Il a invité chaque participant à promouvoir et consolider la cohésion sociale et l’unité nationale pour un développement durable.
Il a également souhaité que toutes querelles intestines doivent prendre fin pour le mieux vivre ensemble.
À l’issue de sa brève intervention,Nestor Barro Il a procédé à la présentation du projet et de l’ABCE, l’Association Burkina Camp de l’Espoir qui a été créée le 09 janvier 2005 et reconnue officiellement en 2006 .

Le communicateur Nestor Barro en pleine explicitation de l’ABCE


Son objectif principal est de contribuer au développement humain durable dans la Kossi.Ses domaines d’intervention sont entre autres la santé, l’éducation, l’environnement,la cohésion sociale,la violence basée sur le genre.Sa zone d’intervention s’étend sur toute la province de la Kossi.Ses principaux partenaires sont le Fonds Commun Genre ( FCG) composé de: l’Ambassade de Danemark,de Suède,de coopération Suisse, l’UNICEF et l’UNFPA dont Diakonia est le gestionnaire du Fonds Commun Genre.

A sa suite ,c’est le communicateur Harouna Zerbo qui s’est longuement entretenu avec les participants sur les thèmes du jour . Il a tout d’abord attiré leur attention par un proverbe d’un abbé de Safané qui confie que l’endroit où coule l’eau,le feu ne peut pas y se propager.

Le communicateur Harouna Zerbo en pleine prestation


Dans sa communication,il a cependant relevé bien que la société traditionnelle soit organisée et structurée de façon à favoriser la cohésion sociale et la coexistence pacifique ,elle subissait parfois des conflits comme dans toute société humaine : conflits entre individus au sein des mêmes familles,entre familles différentes ou entre habitants de territoires différents .
Ainsi,pour gérer ces situations ,elle avait à sa disposition des mécanismes de régulation bien structurés où la femme jouait généralement un rôle majeur.

Il a indiqué que le système reconnaît à la femme, le rôle de conseillère discrète du mari en particulier ,et le rôle actif dans la consolidation de la solidarité et de l’harmonie sociale en général dans la mesure où l’éducation aux valeurs traditionnelles était prioritaire et dispensée par la famille aux enfants.

Les participant(e)s attentifs

Le communicateur trouve qu’en impliquant les femmes ,elles peuvent manifester leur influence d’épouses ,en faisant régner l’intégrité et la respectabilité dans leur foyer .
Et pour les impliquer ,il faut les aider à retrouver leur paix intérieure en appuyant la participation des femmes aux négociations ,accroître la participation des femmes aux règlements des conflits et former les femmes aux techniques de négociation et à la prise de décisions.

Il a ajouté que la paix et la stabilité doivent être bâties avec les jeunes d’autant plus que l’implication des jeunes dans les prises de décisions est la principale arme à assurer la paix au Burkina Faso.
<>, a-t-il déploré.

Harouna Zerbo a renchéri que la jeunesse est le moteur du développement durable, c’est pourquoi , promouvoir la cohésion sociale et la confiance à travers un processus participatif et ouvert de consolidation de la paix est une tâche difficile,mais nécessaire.

À l’en croire,les jeunes sont les pionniers et les agents de changements essentiels ,et leur contribution doivent être activement soutenue, sollicitée et considérée comme faisant partie intégrante de l’édification de communautés pacifiques ,de l’appui à la gouvernance et à la transition démocratique.En somme,la participation des jeunes promeut l’engagement civique et la citoyenneté active.

Il a en outre reconnu que la jeunesse est une actrice majeure de la paix, cependant une jeunesse désœuvrée est une jeunesse en proie à toutes les dérives .
C’est pourquoi ,il a suggéré tout de même de combler l’inactivité des jeunes par des activités de sensibilisation,de conseils, d’écoute,de dialogue,de Franche collaboration,du respect mutuel,de création d’emplois , d’entreprises et en luttant contre le chômage d’où la nécessité des activités génératrices de revenus.

C’est ainsi que les participants ont eu des informations sur les AGR qui sont des activités économiques de production et/ ou de commercialisation d’un bien ou d’un service qui procurent des revenus réguliers , généralement afin d’améliorer les conditions de vie.Il est alors ressorti qu’il y a plusieurs types d’AGR:
-AGR individuelles : qui visent à ce qu’une personne (ou famille) est une activité lui permettant de subvenir à ses besoins ( une petite échoppe).
AGR collectives : qui visent à ce qu’un groupe de personne (femmes, agriculteurs, etc.) arrive à (mieux) vivre de leur travail en se regroupant et mutualisant des moyens. Les AGR collective peuvent prendre la forme de coopérative.

AGR d’un projet : activités permettant à un projet de générer une partie de l’argent nécessaire à son fonctionnement.

Une large vue des bénéficiaires

Les bénéficiaires ont également appris les techniques d’animation dans les différents clubs et la mise en place des clubs de paix et de cohésion sociale .
Le formateur et les responsables de l’Association Burkina Camp de l’Espoir ( ABCE) ont invité les bénéficiaires de cette formation à promouvoir la construction d’une paix durable dans leurs localités en installant et en animant ces clubs pour assurer la cohésion sociale et le vivre ensemble harmonieux .
Le formateur Harouna Zerbo a invité les participants à promouvoir et consolider la cohésion sociale et l’unité nationale pour un développement durable.

photo de famille

Il a poursuivi que cette formation vise à mieux appréhender leur rôle dans la promotion de la paix et la prévention des tensions sociales et susciter un meilleur engagement de leur part dans cette œuvre.

Les participants à la formation se sont aussi engagés à être des relais dans leur localité respective pour sensibiliser .

Les participants de Kombori
Les participant(e)s de Bourasso
Les participantes de Nouna
Les participants à l’écoute du formateur


Mamou Karambiri de l’association Al Sutra du village de Soin dans la commune de Nouna, a traduit leurs sincères remerciements à toutes aux responsables de l’ABCE qui n’ont ménagé aucun effort pour leur permettre de mener cette formation dans de bonnes conditions .Elle a au nom de toutes promis qu’elles iront dans leurs localités transformer et impacter des vies autour d’eux pour que la province de la Kossi regagne sa paix et sa cohésion d’antan.

Madi Sidparaadye Kébré
Burkinaweb.net

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