Promouvoir la paix et la cohésion sociale dans la Kossi : l’ABCE sensibilise les scolaires de Nouna.

Au cœur de la paix, l’éducation est, comme le disait l’ancien Secrétaire-général de l’ONU, « tout simplement un autre terme pour désigner la consolidation de la paix. »

De nos jours, ce sont des conflits violents qui sont à l’origine des plus grandes difficultés de développement dans le monde.
Or les enfants et les systèmes éducatifs se trouvent souvent en première ligne de ces conflits violents.
La montée d’un extrémisme et d’une radicalisation violents représente une grande menace pour nous tous.
Les membres de groupes radicaux adoptent des idéologies politiques, économiques, sociales, culturelles et religieuses de plus en plus extrêmes et utilisent la violence pour atteindre leurs objectifs.
Les pays africains sont également confrontés à la difficulté que représente le traitement objectif des causes structurelles des conflits, profondément ancrées et émanant d’injustices historiques, de marginalisation et de corruption.

Une vue du communicateur et les élèves des différents établissements de Nouna.

C’est au regard de tout qui en découle que l’Association Burkina Camp de l’Espoir( ABCE) s’est entretenue avec les scolaires de Nouna ,ce mardi 20 juin 2023 dans la salle des fêtes de la mairie de Nouna.

Le choix de ce public est que l’éducation transmet les connaissances, les compétences, les valeurs et les attitudes essentielles au développement social, économique et politique de tout pays. Ce rôle est bien articulé dans l’Objectif de développement durable 4 (ODD 4), qui cherche à assurer l’accès de tous à une éducation de qualité, sur un pied d’égalité et à promouvoir les possibilités d’apprentissage tout au long de la vie.

Une vue des élèves…

En outre, la cible ODD 4.7 consiste quant à elle à faire en sorte que tous les élèves acquièrent les connaissances et compétences nécessaires pour promouvoir le développement durable, notamment par l’éducation en faveur du développement et de modes de vie durables, des droits de l’homme, de l’égalité des sexes, de la promotion d’une culture de paix et de non-violence, de la citoyenneté mondiale et de l’appréciation de la diversité culturelle et de la contribution de la culture au développement durable.
L’éducation joue un rôle de la consolidation de la paix .

Sur ce,les participants ont été attentifs à une communications livrée par le secrétaire général de la mairie de Nouna,M.Harouna Zerbo.

Les élèves fortement mobilisés à l’écoute du communicateur

Dans sa communication,il a tout d’abord défini la cohésion sociale étant la colle qui tient la société.

Elle est construite autour de trois (3) valeurs clés : l’inclusion sociale,le capital social et la mobilité sociale.A l’entendre,une société cohésive est une où les personnes sont protégées contre les risques de la vie ,font confiance à leurs voisins et aux institutions de l’État et peuvent travailler vers un avenir meilleur pour eux-mêmes et pour leurs familles.

Les représentants des élèves reçus au Haut-Commissairiat


Favoriser la cohésion sociale, c’est chercher une plus grande inclusion ,une plus grande participation des citoyens et la création des opportunités de mobilité ascendante.

Ainsi,  » La cohésion sociale est le vivre-ensemble harmonieux et paisible des Communautés qui permet un accès équitable aux ressources ,cultive les valeurs collectives partagées ( intégrité, solidarité, tolérance,…) dans le respect des droits humains,des lois et institutions de la république ,tout en réduisant les inégalités sociales. »

Pour lui,les moteurs de la cohésion sociale sont entre autres le vivre ensemble,la solidarité,la tolérance,la reconnaissance des autres,les manifestations de reconnaissance,la considération des minorités.

photo de famille

Au cours de sa communication ,il a énuméré les freins à la cohésion sociale : la pauvreté,le chômage,la mal-gouvernance, l’injustice, l’extrêmisme,toutes formes de discrimination ( l’exclusion,la stigmatisation), l’impunité,la marginalisation,le manque de sentiment d’appartenance.le non accès équitable aux ressources,le refus de la solidarité,la rupture de la chaîne de transmission des valeurs culturelles.

En vue d’ instaurer la cohésion sociale ,il a préconisé qu’il faut promouvoir les valeurs communes et nécessaires au vivre ensemble dont le respect ( mutuel,des aînés,du bien public,des morts ,de l’autorité,les cortèges officiels …),la solidarité,la tolérance, l’intégrité,le travail ( amour,ardeur),le dialogue,la parenté/ alliance à la plaisanterie, l’humilité,la culture de la paix etc.

Les élèves attentifs aux communications

Il a exhorté aux élèves à rapporter à leurs pairs des messages de civisme et de citoyenneté, notamment la promotion des valeurs individuelles et collectives telles que l’union,la discipline ,la loyauté, l’honnêteté,la tolérance, la solidarité,le respect des symboles du pays,du bien public,la défense de l’intégrité territoriale,l’amour de la patrie, l’engagement patriotique et citoyen ,le sens de la responsabilité,le sens d’initiative et du bien public,le respect des valeurs communautés,des personnes indigentes et handicapées…

Madi Sidparaadye Kébré
Burkinabè.net

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